Transports scolaires : réponses des ministres concernés.

Transports scolaires : réponses des ministres concernés.

 

Nous avons écrit aux ministres bruxellois et wallon, en charge du dossier, une lettre ouverte au sujet des carences du transport scolaire entraînant la déscolarisation de centaines d’élèves de l’enseignement spécialisé pour leur demander quelles solutions étaient prévues. Courant octobre, nous avons reçu les réponses.

Pour le ministre bruxellois Rudi Vervoort, de nombreux dossiers ont déjà trouvé une solution, notamment les élèves en voiturette. Les actions se portent aussi sur une série de nouvelles pistes comme la location de camionnettes, la revalorisation tarifaire proposée aux transporteurs. À la suite de l’audit du transport scolaire de 2021, 30 accompagnateurs de la COCOF sont actuellement formés par la STIB à l’accompagnement dans les transports commun et/ou à pied. Cinq écoles sont volontaires pour tenter cette expérience.

La réforme structurelle nécessaire passera par des modalités alternatives au « tout au bus ». Chacune de ces modalités sera mise en place en concertation avec la Commission consultative du Transport scolaire (où la plateforme des parents de l’enseignement aux élèves à besoins spécifiques est représentée par les fédérations des associations de parents d’élèves), les familles et les écoles concernées.

Pour le ministre wallon Philippe Henry, en Wallonie, la situation s’est compliquée du fait de la décision d’un transporteur ayant arrêté ses activités fin juin. Les marchés publics immédiatement lancés n’ont pu combler tous les circuits manquants en raison de la pénurie de chauffeurs. Le ministre travaille à des solutions pour les parents accompagnant leurs enfants sur ligne régulière.

Son cabinet a rencontré la Fédération des autocaristes par rapport à la longueur de la formation des chauffeurs dans l’octroi du permis D. Différents contacts ont été pris avec les cabinets des ministres compétents afin de trouver des solutions rapides pour la formation de futurs chauffeurs. Comme son homologue bruxellois, M. Henry reconnaît l’indispensable mise en place de solutions structurelles une fois cette crise passée.