Ligne Ecoute Autisme

Ligne Ecoute Autisme

Ligne Ecoute Autisme (LEA) en Wallonie : un numéro d’appel gratuit, un site internet et bientôt une chatbox

Autisme en Wallonie : Besoin d’être écouté, à la recherche d’informations, de ressources ? Depuis le 2 mai 2024, vous pouver appeler, de 9h à 16h du lundi au vendredi (sauf les jours fériés) LEA (Ligne Ecoute Autisme)

au 0800 13 904 (numéro gratuit).

 

Répondant à l’appel à projets de la Région Wallonne, le consortium composé de :

  • la Fondation SUSA (Service Universitaire Spécialisé pour personnes avec Autisme),
  • l’ASBL APEPA (Association de Parents pour l’Epanouissement de Personnes Avec Autisme),
  • l’ASBL Participate!

a créé LEA – ligne d’écoute – site internet de ressources (avec bientôt une chatbox).

En première ligne, une équipe de 20 volontaires se relaie pour répondre aux appelants. La plupart de ces volontaires sont des professionnels, des femmes et des hommes qui ont tous une expérience en autisme. En avril, ils ont suivi une formation à l’écoute active, et comment trouver son chemin rapidement sur les sites web du consortium + celui du réseau CRAN (Centre de Ressources Autisme de Namur) et bien d’autres ressources fiables.

Si la question est trop complexe, ils invitent l’appelant à adresser un mail @LEA. Deux coordinateurs LEA et l’APEPA répondront ou transmettront la demande au Comité de Ressources et de Réseau LEA, constitué d’une ASBL dans chaque province pour les informations plus locales et d’une dizaine d’experts en autisme, chacun dans son domaine tels l’enseignement, les pôles territoriaux, l’adolescence, le burn-out, l’EVRAS, l’aide juridique et bien plus.

Il y a donc 3 niveaux de compétences, l’appelant aura toujours une réponse correcte, mais malheureusement pas toujours une solution dans l’immédiat, car il manque encore beaucoup de solutions et de services pour l’autisme, reconnu en 2004 comme handicap spécifique.

Parmi l’équipe, il y a une vraie Léa, et il y a aussi Eleni, Mathilde, Nathalie, Doriane, Fatma, Sarah, Sophie, Julien, Charlie, Allan, etc., de jolis prénoms de volontaires motivés qui attendent vos appels, tous prêts à vous soutenir et vous informer.

Chaque écoutant sera bien là pour vous, appelez LEA.

lea-autisme.be

Grandir Ensemble – mai 2024.

Transports scolaires : réponses des ministres concernés.

Transports scolaires : réponses des ministres concernés.

 

Nous avons écrit aux ministres bruxellois et wallon, en charge du dossier, une lettre ouverte au sujet des carences du transport scolaire entraînant la déscolarisation de centaines d’élèves de l’enseignement spécialisé pour leur demander quelles solutions étaient prévues. Courant octobre, nous avons reçu les réponses.

Pour le ministre bruxellois Rudi Vervoort, de nombreux dossiers ont déjà trouvé une solution, notamment les élèves en voiturette. Les actions se portent aussi sur une série de nouvelles pistes comme la location de camionnettes, la revalorisation tarifaire proposée aux transporteurs. À la suite de l’audit du transport scolaire de 2021, 30 accompagnateurs de la COCOF sont actuellement formés par la STIB à l’accompagnement dans les transports commun et/ou à pied. Cinq écoles sont volontaires pour tenter cette expérience.

La réforme structurelle nécessaire passera par des modalités alternatives au « tout au bus ». Chacune de ces modalités sera mise en place en concertation avec la Commission consultative du Transport scolaire (où la plateforme des parents de l’enseignement aux élèves à besoins spécifiques est représentée par les fédérations des associations de parents d’élèves), les familles et les écoles concernées.

Pour le ministre wallon Philippe Henry, en Wallonie, la situation s’est compliquée du fait de la décision d’un transporteur ayant arrêté ses activités fin juin. Les marchés publics immédiatement lancés n’ont pu combler tous les circuits manquants en raison de la pénurie de chauffeurs. Le ministre travaille à des solutions pour les parents accompagnant leurs enfants sur ligne régulière.

Son cabinet a rencontré la Fédération des autocaristes par rapport à la longueur de la formation des chauffeurs dans l’octroi du permis D. Différents contacts ont été pris avec les cabinets des ministres compétents afin de trouver des solutions rapides pour la formation de futurs chauffeurs. Comme son homologue bruxellois, M. Henry reconnaît l’indispensable mise en place de solutions structurelles une fois cette crise passée.

Des centaines d’élèves de l’enseignement spécialisé sans transport scolaire !

Des centaines d’élèves de l’enseignement spécialisé sans transport scolaire !

Lettre ouverte à :

  • Rudi Vervoort, membre du collège de la Commission communautaire française (COCOF), chargé de la politique de l’enseignement, des crèches, de la culture, des personnes handicapées, du tourisme et du transport scolaire ;
  • Philippe Henry, ministre du climat, de l’énergie, de la mobilité et des infrastructures de la

Pour information à :

  • Caroline Désir, ministre de l’éducation de la Fédération Wallonie-

 

Messieurs les Ministres,

Des centaines d’élèves se retrouvent en ce début d’année scolaire sans transport scolaire ! Vous n’êtes pas sans connaître cette situation catastrophique pour les enfants et jeunes de l’enseignement spécialisé, aussi bien à Bruxelles qu’en Wallonie. De plus, il semble que cela devrait durer encore plusieurs mois. C’est intolérable !

Cette situation signifie que la plupart de ces élèves doivent rester à domicile et sont donc privés de leur droit fondamental à l’éducation. En outre, bien souvent les familles sont dans l’impossibilité de les accompagner par elles-mêmes : absence de véhicule, de transport en commun, manque de moyens financiers, parents eux- mêmes en situation de handicap, incompatibilité d’emploi du temps…

Certaines de ces familles ont déjà dû ou devront renoncer pour l’un des deux parents à l’emploi qu’ils occupent. Le plus souvent c’est la mère qui doit trouver des solutions, ce qui entraîne, en plus de la discrimination envers la situation de handicap des enfants et de la situation sociale des familles, une discrimination basée sur le genre.

Les élèves concernés, particulièrement fragiles, viennent déjà de subir trois années scolaires bouleversées par la pandémie, avec toutes les conséquences néfastes que cela implique pour eux sur leur présent et leur avenir. Or certains circuits de transports scolaires prennent en charge tantôt certains d’entre eux, tantôt d’autres. Les élèves « bénéficient » donc, tour à tour, d’un enseignement partiel, puisqu’ils ne sont pas conduits chaque jour au lieu de leur scolarité !

Nous vous prions donc de trouver le plus vite possible des solutions. Elles passeront forcément par des actions concrètes pour pallier la pénurie de chauffeurs, qui soient bien plus incitantes qu’une campagne de communication, dont nous apprécions l’intention. Toutefois, celle-ci ne peut remplacer des mesures matériellement efficaces : la communication n’est pas l’action !

Vous ne pouvez pas laisser plus longtemps ces enfants fragiles sans scolarité et leurs familles dans le désespoir.

 Signataires :

  • France De Staercke, pour la Fédération des associations de parents de l’enseignement officiel (FAPEO)
  • Bernard Hubien, pour l’Union francophone des associations de parents de l’enseignement catholique (UFAPEC) Josée Comparato, pour l’Association de parents d’enfants sourds et malentendants (APEDAF)
  • Geoffroy d’Aspremont, pour l’Association belge pour les enfants en difficulté d’apprentissage (APEDA)
  • Eliane Demunter, pour Grandir-ensemble Sophie Leclère, pour Cœur à corps asbl
  • Isabelle Resplendino, pour Autisme-Belgique

 Contacts presse :