Décret wallon sur le numérique : victoire des associations

Décret wallon sur le numérique : victoire des associations

Décret wallon sur le numérique : victoire des associations

Décret wallon sur le numérique : victoire des associations

Le décret wallon sur le numérique garantit les guichets physiques.

Une victoire pour la mobilisation associative et la population.

Le décret wallon sur la numérisation des administrations a été voté avec un amendement, demandé par les associations, ce qui garantit le maintien des guichets physiques.
Les associations resteront vigilantes et mobilisées pour faire prévaloir le principe de « l’humain d’abord » dans les contacts avec les services essentiels.

Dans la presse :

Lire l’article du SoirUne coquille a failli avoir la peau des guichets des administrations en Wallonie.

Lire l’article de La LibreLe décret wallon sur le numérique garantit les guichets physiques.

Lire l’article de l’AvenirNumérisation de l’administration : quand le maintien des guichets physiques tient à un tout petit mot…

Lire l’article de la RTBFLes guichets physiques en Wallonie sont garantis, mais tout s’est joué à seulement quelques lettres

Mais après ?

Est ainsi engrangée une première victoire dans notre action collective pour faire prévaloir le principe de « l’humain d’abord ! ». « Cela ne règlera pas l’entièreté du problème de la fracture numérique, c’est évident. Nous resterons vigilants. Nous continuerons le travail d’alerte autour des problématiques et questions de société que pose la digitalisation. C’est pourquoi nous appelons à la création d’un réseau de vigilance numérique, qui soit un espace de veille politique et de mobilisation collective », précise Charlotte Renouprez, Présidente des Equipes Populaires.

La lutte n’est pas finie. Nous souhaitons que les garanties du maintien des guichets physiques inscrites dans le décret « relatif à la simplification administrative et aux communications par voie électronique entre les usagers et les autorités publiques wallonnes » constituent un précédent pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui est appelée à prendre un décret similaire prochainement.

Nous appelons les futures autorités bruxelloises à s’inspirer de la Wallonie. La déclaration du prochain gouvernement bruxellois doit insister sur la centralité du contact humain entre les administrations et les administrés.
Il est également urgent que la nouvelle majorité dans la capitale modifie l’ordonnance Bruxelles numérique, adoptée début 2024. Il faut que ce texte garantisse sans ambiguïté les guichets physiques, les services téléphoniques et la voie postale pour accéder aux droits.

 

Pour aller plus loin :

Lire le communiqué de Presse de Lire et Ecrire.

Lire tous nos articles sur les décrets numériques (Bruxelles et Wallonie).

Décret numérique Wallonie et FWB

Décret numérique Wallonie et FWB

Décret numérique Wallonie et FWB

Décret numérique Wallonie et FWB :

Il faut amender les déctets sur le numérique pour garantir les guichets !

Décrets sur le numérique : « ET », le mot qui change tout !

Le projet de décret « relatif à la simplification administrative et aux communications par voie électronique entre les usagers et les autorités publiques wallonnes », visant à numériser les administrations locales et régionales en Wallonie, ne garantit pas les guichets physiques. Le 20 novembre, il faut que le parlement wallon amende le texte.

Re-Edit : Le décret wallon sur la numérisation des administrations a été voté avec un amendement, demandé par les associations, ce qui garantit le maintien des guichets physiques. Lire l’article.

Edit : Message de Lire et Ecrire :

Le gouvernement wallon promet de modifier le décret numérique. Nous annulons nos actions

Bonjour,

Hier, nous vous alertions. Le projet de décret wallon (comme celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles) sur la numérisation des administrations ne garantit pas les guichets physiques. Il prévoit, en effet, un contact hors-ligne avec les services publics via « des guichets, des téléphones OU des courriers ».

Suite à une mobilisation citoyenne et associative expresse et déterminée, nous avons reçu la promesse de la part des autorités compétentes que le texte wallon serait amendé, afin que les administrations garantissent des guichets, des services téléphoniques ET des contacts par voie postale.

C’est une excellente nouvelle ! La lutte collective paie !

Bien évidemment, nous resterons extrêmement vigilants, mais nous pouvons à présent arrêter d’envoyer des emails aux députés et aux cabinets. Par ailleurs, nous annulons le rassemblement prévu le mercredi 20 novembre devant le parlement wallon à Namur.

Bravo pour votre mobilisation.

Lire l’article en intégralité sur lire et écrire.be.

Lire tous nos articles sur Bruxelles Numérique.

Décret numérique Wallonie et FWB

L’évènement « Le numérique en question »

L’évènement « Le numérique en question »

L’évènement « Le numérique en question », organisé par le mouvement contre le tout-numérique, se déroulera de 18h30 à 21h30, au Senghor, 366 Chaussée de Wavre à 1040 Bruxelles. L’évènement est gratuit mais il faut s’inscrire pour y assister, via le formulaire en ligne.

Ce rendez-vous est le moment phare de notre campagne « L’humain d’abord ! » durant la période électorale. Il sera l’occasion d’informer la population sur notre mouvement citoyen et d’interpeller les politiciens avant les élections.

 Au programme de l’évènement « Le numérique en question », notamment :

  • La mise en lumière par des personnalités belges des principales critiques adressées au tout-numérique.
  • Les interventions des parrains d’une carte blanche internationale demandant le gel de la numérisation des services essentiels.
  • La projection du film « Exclus » de Frank Tierens en avant-première. Voici un extrait  de ce court-métrage primé dans plusieurs festivals européens :

Voir ici l’évènement Facebook.

Retrouvez ici tous nos articles sur le mouvement contre le tout-numérique qui a mené à la campagne « L’humain d’abord ! ».

Participez à la campagne L’humain d’abord ! en 2024

Participez à la campagne L’humain d’abord ! en 2024

Participez à la campagne L’humain d’abord ! en 2024 : le 20 février 2024, une cinquantaine d’associations se sont réunies pour dresser un bilan de la campagne contre l’ordonnance Bruxelles numérique et pour définir les suites à donner à notre action collective.

Pour obtenir des informations détaillées sur les sujets abordés lors de cette réunion, vous avez :

  • Une analyse, intitulée « De quoi la campagne contre l’ordonnance ‘’Bruxelles numérique’’ est-elle le révélateur ? », rédigée par Daniel Flinker
  • Un PowerPoint synthétisant le bilan et les perspectives de notre campagne
  • Le PV des trois groupes de travail organisés le 20 février(consacrés aux questions suivantes : Comment impliquer plus de monde dans notre campagne ? Comment faire un suivi de l’accessibilité des services publics locaux ? Quelles actions organiser durant la période électorale ?)

Voici un résumé de ce que nous allons faire tous ensemble pour améliorer l’accès aux services essentiels.

Contexte

Pendant des années, la numérisation de la société s’est opérée à marche forcée et ces derniers mois, des autorités publiques sous pression ont fait beaucoup de promesses concernant les guichets. La campagne contre l’ordonnance a posé les bases idéologiques et organisationnelles pour inverser cette tendance. Désormais, l’accessibilité des services essentiels doit être concrètement et urgemment améliorée par l’ouverture de nouveaux guichets et le développement de services téléphoniques de qualité. En outre, il faut faire une pause dans la numérisation des services et engager un débat de société sur la place du numérique.

Mots d’ordre

  • Des guichets et des services téléphoniques, accessibles et de qualité, dans les services d’intérêt général (services publics, banques, transports en commun, fournisseurs d’énergie…).
  • Un moratoire sur la numérisation des services d’intérêt général.
  • Un large débat public sur la place du numérique dans la société, en tenant compte de ses impacts sociaux, démocratiques et environnementaux.

Stratégie

  • Enraciner et faire grandir dans la population le mouvement (créé lors de la campagne contre l’ordonnance Bxl numérique)
    Enraciner veut dire continuer l’action menée au niveau de différentes communes bruxelloises avec des associations, leurs publics et leurs proches.
    Faire grandir signifie diversifier :

    • les populations vers lesquelles on milite (la population en général et des populations spécifiques comme les jeunes, les vieux, les publics non francophones…)
    • les critiques du numérique (sociales, environnementales, démocratiques…)
  • Mobiliser la population dans des actions collectives pour faire pression sur le monde politique et sur les services numérisés.

On approfondira notre action (vers les services publics aux niveaux local et régional) et on élargira notre action (vers les services d’intérêt général et vers les niveaux fédéral et supranational).

Plan durant la période électorale

Participez à la campagne L’humain d’abord ! En 2024, nous allons porter nos revendications aux différents niveaux de pouvoir et interpeller les politiciens en campagne.

  • Nous organiserons un grand évènement le 23 avril. Ce sera le moment central pour rendre visible notre positionnement auprès de la population et des candidats aux élections (de la commune à l’Europe).
  • Au niveau communal, notre mouvement est actif ou a des possibilités d’agir à 1000, 1030, 1050, 1060, 1070, 1080, 1190 et 1210 Bruxelles. Les différents groupes d’associations organisés dans ces communes travailleront en parallèle et s’épauleront pour réaliser un état des lieux de l’accessibilité des services communaux. Pour ce faire, ils peuvent notamment faire remonter les problèmes à Unia, aux ombudsmans, vers l’étude de Lire et Écrire…
    Ils agiront ensuite pour améliorer la situation, faire pression sur les administrations et les politiciens pour qu’il y ait plus de guichets. Dans ce cadre, il ne sera pas inutile de rappeler les promesses faites par les ministre et parlementaires lors du vote de l’ordonnance Bxl numérique.
    À terme, il pourrait être envisageable de créer un observatoire de l’accessibilité des services d’intérêt général (matérialisé par un site web recueillant les signalements d’associations et de citoyens) où les problèmes seraient rassemblés ainsi que les luttes menées pour changer les choses.
  • Au niveau régional : le même travail (état des lieux de l’accessibilité et pression) peut être réalisé. Un recours en annulation de l’ordonnance Bruxelles numérique devant la Cour constitutionnelle est aussi à l’étude.
  • Au niveau fédéral, l’importance du contact humain avec les administrations et la dénonciation de la numérisation à tout prix sont des messages à porter auprès des candidats.
  • Au niveau européen, une carte blanche – à signer par des chercheurs et des responsables associatifs de différents pays et à publier avant les élections dans différents journaux européens – est en cours de rédaction.
    À terme, cette carte blanche pourrait se transformer en pétition.
  • Être présents et se manifester lors d’évènements organisés par d’autres (politiciens en campagne, Belgique comme présidente de l’UE, conférences sur le numérique) est important.
  • Organiser des actions devant les services numérisés (communaux ou d’intérêt général) et organiser des débats avec les politiciens sont des options à ne pas négliger.

Quelques moyens pour toucher et impliquer concrètement les citoyens

  • Tournée dans les associations
  • Tract (facile à comprendre)
  • Décerner un guichet d’or (aux politiciens et aux administrations qui valorisent le contact humain)
  • Collecter des témoignages
  • Demander l’avis des gens via des urnes dans l’espace public
  • Démarches artistiques telles le théâtre-action
  • Rendre visibles nos positionnements, les témoignages, nos questions avec des visuels dans la ville
  • Utilisation de cachets, de visuels (guichet), de symboles (souris)
  • Présence sur les réseaux sociaux (Facebook, TikTok)
  • Rassembler les mémorandums des associations sur la question de l’accès aux droits et du numérique.

Participez à la campagne L’humain d’abord ! en 2024

Article repris depuis le site : Lire et Ecrire Bruxelles.

Voir tous nos articles contre l’ordonnance Bruxelles numérique depuis le début.

Participez à la campagne L’humain d’abord ! en 2024.

 

Bruxelles numérique votée, qu’allons-nous faire ?

Bruxelles numérique votée, qu’allons-nous faire ?

Bruxelles Numérique votée, qu’allons-nous faire ? Rencontre « Bilan et perspectives de la campagne contre Bruxelles numérique ». 

Le Mardi 20 février 2024, de 9 heures à midi.

A Maison de la Francité, 18 rue Joseph II, 1000 Bxl (métro Arts-Loi). 

Inscription via ce lien.

Grâce à notre mobilisation, l’ordonnance Bruxelles numérique a évolué favorablement. Cependant, ce texte ne garantit pas les guichets physiques dans les services publics. Ces dernières semaines, les défenseurs du projet ont apporté des précisions orales allant dans le bon sens. Les autorités bruxelloises tiennent en fait un discours rassurant à propos d’un texte qui l’est beaucoup moins. En outre, des divergences sont apparues au sein de la majorité au pouvoir sur l’interprétation à donner à certains points du texte.

Bruxelles numérique votée, qu’allons-nous faire ? Comment se positionner et agir,  Comment obtenir plus de guichets dans les services d’intérêt général ? Discutons-en le mardi 20 février dès 9 heures à la Maison de la Francité (métro Arts-Loi).

Intéressé.e ? Inscrivez-vous vite à ce rendez-vous incontournable via ce lien.

Lire l’article de lire et écrire Bruxelles.

Lire la Carta Academica du Soir : « L’ordonnance numérique bruxelloise : quand digitalisation rime avec exclusion ».

Lire ici tous les articles de Grandir Ensemble consacrés à la lutte contre l’ordonnance Bruxelles Numérique.

L’ordonnance Bruxelles numérique votée

L’ordonnance Bruxelles numérique votée

L’ordonnance « Bruxelles numérique » a été adoptée en plénière. Les alternatives physiques aux guichets numériques sont garanties, assure le ministre Clerfayt. Unanime, le secteur associatif dénonce un texte flou. Et étudie l’idée d’un recours devant la Cour constitutionnelle.

Les députés de la majorité bruxelloise ont donné, ce vendredi, leur feu vert aux projets d’ordonnance et de décret du ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt (Défi) destinés à encadrer la numérisation des services administratifs en Région-capitale. Il y a eu 45 « oui » (majorité), 16 « non » (PTB, Engagés, CD&V) et 21 abstentions (MR, N-VA, Agora).

Lire l’intégralité de l’article du Soir.

Lire l’article de Lire et Ecrire Bruxelles.

Lire le post Facebook de « Des guichets, pas du numérique » « Lire et écrire Bruxelles »

Vidéo Facebook courte (extrait de la manifestation du 12 janvier – 0’,31’’)

Vidéo Facebook longue (10’30’’)