Prochainement, le parlement régional bruxellois va entamer l’examen d’un projet d’ordonnance « Bruxelles numérique » porté par le ministre Bernard Clerfayt, en charge de la transition numérique. Cette ordonnance fera basculer dans le numérique toutes les administrations communales et régionales. En l’état actuel du texte, sans obligation claire en matière de guichets et de services téléphoniques de qualité pour garantir un accueil humain dans les services publics.
Depuis plusieurs mois, plus de deux cents associations locales et régionales bruxelloises, dont Grandir Ensemble, sont mobilisées sur la question de la précarisation numérique (qui touche près d’un Belge sur deux d’après une étude de la Fondation Roi Baudouin) et qui risque de s’aggraver avec cette ordonnance.
Cette mobilisation s’est traduite notamment par des manifestations le 6 décembre à Bruxelles, le 18 avril à Anderlecht et le 27 avril à Molenbeek. Par ailleurs, UNIA a dénoncé la dématérialisation des services d’intérêt général et BRUPARTNERS a remis un avis très critique sur le projet d’ordonnance.
Dans ce contexte, Ce Qui Nous Arrive (dont Lire et Écrire Bruxelles est membre) a organisé un débat le jeudi 25 mai à 20h, afin d’interpeller l’ensemble des groupes politiques francophones représentés au parlement régional.
L’article de Lire et Ecrire (avec les vidéos du débat et le compte rendu à télécharger). Le post Facebook de « Des guichets, pas du numérique » texte et photos.